Pour que ces outils numériques fonctionnent, les commerçants doivent se les approprier. Ils ont besoin de s’acculturer au numérique, d’être motivés, de changer régulièrement leur offre, et d’être accompagnés par la mairie ou la collectivité locale dans la médiatisation et dans l’accompagnement humain. Le numérique suppose une professionnalisation de l’utilisation de cet outil.
Nous accompagnons les mairies dans la rédaction des cahiers des charges. Elles demandent de plus en plus des solutions hybrides. L’un des outils qu’elles privilégient est une plateforme de mise en visibilité, finalement une vitrine en ligne. Cette plateforme peut renvoyer les consommateurs vers le site du commerçant s’il en possède déjà un.
Nous observons quelques facilités chez les jeunes commerçants à se mettre au numérique, mais l’âge n’est pas le seul facteur. Il faut que l’outil soit médiatisé lorsqu’il existe. Il arrive que les outils soient déployés sans que les commerçants et les consommateurs ne soient au courant. Enfin, l’offre des Marketplace et des sites vitrines se doit d’être conséquente et régulièrement renouvelée, sinon le consommateur n’ira sur le site qu’une seule fois.
Comment imaginez-vous le centre-ville et le monde commerçant en 2030 ?
Nous voyons quatre grands enjeux :
- Le développement de la consommation de proximité. Des nouveaux lieux vont apparaître, comme les tiers-lieux. Les centres-villes seront plus fréquentés grâce à des grands programmes de réhabilitation des territoires (comme le programme Action Cœur de Ville) ;