Renaud Sore Larregain, Responsable de l’Observatoire National de la Gestion de Centre-Ville au sein de l’association Centre-Ville en Mouvement
Il est très important de faire parler le terrain, la créativité déborde de partout en ce moment dans les collectivités.
Les plateformes de commerce sont les plus courantes comme exemple de solution numérique mais elles sont loin d’être les seules. Il y a aussi des applications très utiles ainsi que de la réalité augmentée pour des visites… L’idée de cette réunion est de remonter les initiatives qui ont marché ou non, chaque idée est intéressante.
Il faut apprendre et progresser dans la gestion des villes. Cette révolution numérique a été accélérée avec le Covid-19 et c’est finalement une bonne chose, elle permet de faire plein de nouvelles actions à distance.
La révolution numérique a aidé les Pure Players mais c’est aussi ce qui a boosté les petits commerces à s’y mettre et à se faire violence.
Une partie de ces technologies peut aider tous les acteurs qui existent et améliorer la qualité de vie. Cela peut promouvoir le télétravail pour continuer à vivre dans les petites villes, l’objectif est de créer un lieu moderne pour vivre tous ensemble. La diversité des retours d’expérience laisse beaucoup d’opportunités, la technologie re-booste la vie physique !
Les DATA sont des données très importantes pour le commerce de proximité. Ce sont des éléments de pilotage qui sont beaucoup présents pour le commerce de centre-ville, un outil formidable de traçabilité qui permet de comprendre le parcours marchand.
Par contre, j’aimerai avertir tout le monde que par rapport aux plateformes de vente en ligne, ce n’est pas une solution idyllique. Il y a trois points très importants: -la forme -le contenu -la communication. La forme est souvent très maîtrisée par des professionnels. Par contre, le contenu est souvent baclé ou oublié par les commerçants. Sans oublier la communication, qui demande beaucoup d’investissement au quotidien et qui en général n’est pas faite correctement. Si il n’y a pas ces trois ingrédients, la numérisation optimale du commerce ne peut pas marcher.
De plus, j’aimerais insister sur le fait qu’il ne faut pas oublier le commerce physique, à force de passer trop de temps en ligne, on aura tendance à mettre moins d’énergie en physique. Cela va amener à la banalisation. C’est un écueil à ne pas commettre.