Le numérique peut-il aider sur autre chose ? Sécurité alimentaire et gestion ?
Le numérique est une adaptation mais n’est pas une solution miracle.
Bien sûr, pour la gestion des stocks et la traçabilité. Nous sommes actuellement sur un projet qui devrait sortir en septembre prochain, la mise en place d’une application de gestion de stock, de température et de traçabilité.
Nous avons élaboré un cahier des charges, le concept est simple : une application gratuite, disponible pour nos adhérents, qui sera disponible via le site Internet ou sur tablette et smartphone. C’est une aide quotidienne, aussi que pour les contrôles et les obligations réglementaires. Les chiffres seront disponibles pour s’assurer du bon respect des normes d’hygiène. Cela apportera de la sérénité aux commerçants et aux clients. Ça servira surtout pour les TPE, qui n’ont pas forcément de moyens et de temps. Le numérique sert à faciliter le lien avec le client et aide dans la gestion de l’entreprise.
Le numérique doit être pensé au niveau d’une ville et d’un quartier, pour le proposer à chaque commerçant, ce qui permet de créer du lien et d’ouvrir un portail numérique aux habitants, comme un site dynamique qui regroupe les offres physiques du centre-ville.
Il pourrait y avoir un intérêt à créer des forums collaboratifs pour s’entraider sur le développement du numérique, partager sur le suivi des nouveaux outils numériques. Il faut créer du lien entre les organisations professionnelles, parler avec les fédérations qui ont une vue plus générale sur le sujet.
Il faut aussi évoquer l’avant numérisation. Durant le premier confinement, les activités de marché n’étaient pas autorisées: il y avait deux types de commerçants, ceux qui avaient un fichier clients complet et ceux qui n’en avaient pas. Avant de penser à l’outil numérique, il faut s’assurer d’avoir un fichier client complet pour être réactif dans des situations comme celle de la Covid. Les entreprises avaient sous-estimé cette partie.