Comment conseillez-vous les élus par rapport à l’Open Data, qui peut orienter les politiques de la ville ?
Le sujet de la data est essentiel : avec le numérique, le nombre de données explose. Ce sont des informations qui permettent de piloter au mieux les territoires, que ce soit pour l’économie, l’écologie ou bien la mobilité. Dans le cadre du plan France Relance, nous avons mené une grande consultation avec les collectivités locales : la question des données ressort régulièrement. Sur les 17 thématiques que nous sommes en train d’approfondir, 3 portent directement sur les données. Concernant celles reliées au commerce, elles sont très nombreuses localement mais difficiles à exploiter.
L’Open Data est un moyen remarquable de partager ces données pour en retirer les analyses les plus pertinentes possibles. Cela permet donc de trouver des réponses et des solutions sur des sujets concrets de territoire et de commerce. On travaille ainsi avec l’Incubateur des territoires de l’ANCT que l’on renforce avec le plan France Relance mais aussi en favorisant l’échange des informations entre les territoires.
À titre personnel, comment imaginez-vous le centre-ville en 2030 ?
Etant donné que le numérique transforme toutes les activités et politiques publiques, beaucoup de choses vont changer. Outre la connexion des territoires qui reste un point essentiel et naturel, je pense qu’il faut repenser les modèles de développement des territoires et des centres-villes. Le nouveau modèle entre le physique et le virtuel permet de renforcer le lien entre le citoyen et la ville. Le numérique offre l’opportunité de repenser nos modèles de développement et donne de nouvelles clés aux acteurs du centre-ville. Il faut permettre à ces collectivités de saisir ces opportunités.
Avec nos collègues des programmes Cœur de ville et Petites villes de demain, notre objectif est de les accompagner à trouver de nouvelles idées en mettant à leur service de nouveaux outils pour qu’ils puissent par eux-mêmes dessiner leur futur.