Comment imaginez-vous les centres-villes et le monde commerçant à l’horizon 2030 ?
Le système de consommation évolue très vite de nos jours, mais je pense qu’une chose ne changera pas : c’est le besoin de conseils et de service humain dans le commerce.
Bien que les outils numériques soient très utiles et de plus en plus efficaces, il y a toujours quelque chose qui manque et c’est le contact au client. Je pense qu’il va falloir trouver un juste milieu qui permette un équilibre entre la numérisation et le commerce physique. Les commerces de proximité ne sont pas voués à disparaître, même si les grandes enseignes prennent de la place, les gens aiment compléter leurs courses avec des produits qualitatifs que l’on trouve dans les boutiques spécialisées.
Je trouve très intéressant le dispositif de boutiques à l’essai, c’est une véritable piste de lancement qui permet à des gens qui ne sont pas forcément des businessmans de se lancer et de tenter de nouveaux concepts. Je pense qu’il est important de soutenir ce type de concept pour favoriser la création d’entreprises innovantes, stimuler les entrepreneurs ainsi que le commerce. Ce que j’espère c’est que d’ici là, les gens ne perdront pas l’envie de se rencontrer, se découvrir et de créer du lien entre eux. Il faut consolider cette solidarité en consommant en centre-ville, en consommant local, en faisant des évènements et en utilisant des mobilités douces qui méritent encore d’être développées.
Nous avons la responsabilité d’assurer la transformation de nos centres-villes en véritables bassins de vie en faisant évoluer les moyens logistiques ainsi que l’organisation de la ville pour faciliter la vie des habitants et répondre à leurs nouveaux besoins.
Comme on dit, « seuls on va plus vite, ensemble on va plus loin », je pense que nous devons tous travailler en équipe (commerces, associations, collectivités, habitants…) pour modeler le centre-ville à nos nouveaux besoins de la manière la plus efficace possible.